Nota :Nota : Ces tests sont à prendre avec toutes les précautions d'usage : je ne suis qu'un amateur et je ne dispose pas d'outils de test pointus. Les conclusions de mes tests ne reflètent que mon point de vue personnel.
Piqué
Pour ce test, j'ai utilisé les réglages suivants :
Mode : A
Format d'image : JPEG - 12 Mp
Qualité d'image : Fine
Sensibilité : 100 ISO
Balance des blancs : Manuelle
Saturation : 0
Contraste : 0
Netteté : +2
Réduction du bruit : -2
Stabilisation : Off
Trépied + télécommande
Nota : L'appareil est en v1.00
25 mm
Centre
Bord
Centre
Bord
Centre
Bord
Centre
Bord
60 mm
Centre
Bord
Centre
Bord
Centre
Bord
Centre
Bord
160 mm
Centre
Bord
Centre
Bord
Centre
Bord
Centre
Bord
600 mm
Centre
Bord
Centre
Bord
Centre
Bord
Centre
Bord
Conclusion : Au centre, le piqué du FZ200 est très bon (pour un appareil à petit capteur) dès la pleine ouverture. La fermeture du diaphragme n'apporte pas d'amélioration notable et finit par générer une chute du piqué autour de f/5.6 (diffraction). Dans les angles le piqué est plus mou à pleine ouverture mais s'améliore de façon notable lorsque l'on diaphragme. Comme c'est généralement le cas sur les longues focales, le piqué est aussi un peu moins bon lors de l'utilisation du télé-objectif : ici au-dessus de 450-500mm.
Défauts optiques : La distorsion est très bien corrigée sur l'ensemble de la plage focale. Seul un léger barillet est à peine perceptible en grand angle. Les aberrations chromatiques sont convenablement traitées et surtout observables aux focales extrêmes dans les angles. Elles disparaissent lorsque l'on ferme le diaphragme.
Montée en ISO
Evolution du bruit et la désaturation des couleurs.
Pour ce test, j'ai utilisé les réglages suivants :
Mode : A
Format d'image : JPEG - 12 Mp
Qualité d'image : Fine
Sensibilité : 100 ISO
Balance des blancs : Manuelle
Saturation : 0
Contraste : 0
Netteté : +2
Réduction du bruit : -2
Stabilisation : Off
Trépied + télécommande
Nota : L'appareil est en v1.00
Conclusion : Comme sur le FZ150, excepté le léger grain visible si on règle la netteté au maximum, le bruit est inexistant jusqu'à 400 ISO. Il ne se manifeste visiblement qu'à partir de 800 ISO, sans gros impact sur l'image. La correction du bruit commence vraiment à s'attaquer aux détails fins à partir de 1600 ISO mais l'image restera parfaitement exploitable pour un tirage 10x15. A 3200 ISO le lissage est important et termine d'estomper les détails fins mais reste très proche d'un 1600 ISO et conviendra donc à de petits tirages. La puissance de la correction du bruit est réglable, ce qui permet de doser son impact en fonction de la sensibilité. En mode iA, cette dernière offre un bon compromis détails/bruit. Comme sur les appareils experts, la valeur maximale de la sensibilité est réglable. Il ne faut pas oublier la présence du format RAW qui laissera toute latitude à l'utilisateur pour traiter ses images et, notamment le bruit en soumettant ses images brutes à des algorithmes de traitement logiciel plus performants (Silkypix, Noiseware, …).
Exposition et influence de la mesure d'exposition
Multiple
Zone claire visée
Zone sombre visée
Centre (pondérée centrale)
Zone claire visée
Zone sombre visée
Spot
Zone claire visée
Zone sombre visée
Conclusion : Le FZ200 dispose des mêmes modes de mesures que ceux que l'on peut retrouver sur les reflex. La mesure multiple fonctionne bien dans la grande majorité des cas. Mais, comme le montre cette image à forte dynamique, elle peut se retrouver piégée par des zones fortement contrastées. La mesure centre (pondérée centrale) s'avère alors bien utile pour exposer convenablement le centre de l'image tout en conservant une exposition correcte du reste. La mesure spot permettra de modeler l'ambiance lumineuse d'une scène.
Astuce : il est possible de faire du "Bracketing d'exposition" (trois clichés décalés en exposition) sur le FZ200, jusqu'à +/- 3 Ev. Malheureusement ce réglage n'est pas des plus intuitif. Soit il faut en passer par le menu (Menu Enr. - page 5) et activer l'option "Prise de vue rafale" (un nom bien étrange pour l'exposition !), soit régler une des touches de fonction pour activer la prise de vue rafale ponctuellement. Sachant que les modes personnalisables prennent en compte ce type de réglage, il sera judicieux de se faire un mode Cx avec ce réglage activé, idéal pour réaliser des clichés HDR.
Réactivité
Démarrage
Le démarrage du FZ200 est plutôt rapide : un peu moins de 2 secondes, que l'on parte du repos absolu ou que l'on sorte du mode veille. Il faut compter 2.5s entre l'allumage de l'appareil et la première photo.
Autofocus
L'autofocus du FZ200 est plutôt efficace. Le gros avantage de cet appareil concerne, bien sûr, l'ouverture constante. Cette dernière permet à l'AF de conserver toute sa vélocité sur l'ensemble de la plage focale. Le gain est assez net et le FZ200 m'a surtout semblé plus efficace que ses concurrents en télé-objectif.
Latence au déclenchement
Depuis le test du HX200v, j'ai bricolé un système permettant de démarrer un chronomètre simultanément au déclenchement. Cet outil permet d'obtenir une bonne idée du temps de latence qui sépare le déclenchement de la prise de vue réelle de la photo.
Le FZ200 montre une très bonne réactivité et des temps très courts entre déclenchement et prise de vue. Ces derniers sont très proches aussi bien en AF qu'en MAP manuelle ce qui confirme la vélocité de l'AF.
Temps inter-clichés
Ce test, au protocole discutable, a tout de même l'avantage de montrer la réalité du temps inter-clichés puisque ça n'est pas une machine qui est aux commandes, mais moi, avec tous les ratés possibles au déclenchement et un temps de réaction "humain".
Protocole : J'ai réalisé une série de x shoot sur 30 secondes en JPEG puis en RAW+JPEG, avec et sans autofocus dans la taille d'image le plus grande (12 Mp) puisque c'est la plus pénalisante de par la quantité d'information à enregistrer. J'ai ensuite calculé la moyenne des temps entre 2 photos.
La carte SD utilisée est une Sandisk Extrème UHS-1 45Mo/s.
Les temps parlent d'eux même : le FZ200 est, à l'heure actuelle, le bridge le plus rapide du marché. Il offre des prestations très proches de celles d'un reflex en JPEG et bien supérieures aux autres bridges du marché concernant le RAW.
Rafales
J'ai réalisé ce test sur 15 secondes, puisqu'une rafale se fait de façon ponctuelle et lors d'un instant assez court, en mode A et réglages standards par ailleurs. J'ai utilisé les 2 vitesses les plus élevées pour des images de bonne résolution :
12 i/s, car c'est la rafale le plus rapide
5.5 i/s car cette rafale permet, à l'instar des reflex, de conserver l'AF et la mesure d'exposition ce qui n'est généralement pas le cas chez la concurrence.
JPEG - Cliquez pour agrandir
En 12 i/s, le FZ200 enregistre 11 images à vitesse maximale mais n'enchaîne pas les clichés lorsque l'on maintient le déclencheur enfoncé comme sur son prédécesseur. Il conserve cependant l'aspect multi-tâches puisque l'on peut ré-enchaîner une rafale sans attendre l'enregistrement complet de la première. Le nombre d'images de cette rafale dépendra de la place disponible dans le buffer. J'ai donc distingué 2 périodes sur la courbes à 12 i/s ci-dessus :
1 : rafale enchaînée alors que la première n'est pas complètement enregistrée. Elle a permis d'enregistrer 7 images à vitesse max seulement 2.5 secondes après la première rafale. 2 : rafale complète après extinction de l'indicateur d'enregistrement (petite carte SD rouge sur le LCD) : 7.2 secondes après la fin de la rafale précédente.
La rafale à 5.5 i/s est, à mon avis, la plus intéressante pour deux raisons. La première, c'est qu'elle conserve l'AF et la mesure d'exposition, chose très rare sur les bridges. La deuxième c'est que, comme le montre la courbe, après avoir rempli le buffer à vitesse maximale, le rythme "chute" à une image toutes les 0.5 s en moyenne ce qui équivaut à peu près au rythme le plus bas de 2.2 i/s, rendant du coup celui-ci peu intéressant.
RAW+JPEG - Cliquez pour agrandir
En 12 i/s, pas de miracle en RAW+JPEG, comme il y a 4 fois plus d'informations à enregistrer, le temps entre deux rafales maximales est 4 fois plus important : 29s. Le FZ200 conserve la possibilité de réaliser une rafale plus courte quelques secondes après la première.
En 5.5 i/s, le rythme maximal est tenu pendant 2 secondes puis une image est prise toutes les 3 secondes environ.
Conclusion : Le FZ200 a atteint un niveau de réactivité jamais vu dans le segment des bridges à ce jour. Non seulement l'AF est particulièrement véloce sur toute la plage focale (grâce à l'ouverture constante) mais les temps de réaction du FZ200 sont particulièrement bas et ce qui laisse envisager plus de possibilités en photos d'actions.
Efficacité de la stabilisation en Photo
Les clichés ci-dessous ont été réalisés à 600mm et 1/60ème de seconde :
le premier sans stabilisation, sur trépied avec télécommande
le second sans stabilisation, à main levée en utilisant le viseur
le troisième en activant la stabilisation, à mains levées et en utilisant le viseur
Trépied - Stab Off
Mains levées - Stab Off
Mains levées - Stab On
Conclusion :
La stabilisation du FZ200 est efficace et bien visible au moment de la visée. Le gain se situe aux alentours de 3-4 vitesses. Bien qu'imparfait car réalisé à une vitesse très basse compte-tenu de la focale, cet exemple montre que l'on peut descendre encore plus bas (notamment grâce à l'utilisation du viseur qui permet une visée plus stable) tout en conservant une qualité d'image convenable.
Efficacité de la stabilisation en Vidéo
Test de la vidéo à main levée sans et avec stabilisation.
Panorama
Cliquez sur l'image pour agrandir
360°
Conclusion :
Le mode panorama automatique du FZ200 est un pur argument marketing : "il est là pour faire comme les autres". Sa définition verticale est dans la moyenne (1080 points) mais le FZ200 recadre automatiquement le panorama s'il trouve trop de variations verticales. Dans notre exemple, cela donne une définition verticale très faible : 856 points contre 1080 normalement. Autre point faible : l'image manque cruellement de piqué ce qui donne des panoramas très mous. J'aurais préféré que Panasonic reconduise sont mode "assisté", présent sur les modèles précédents. Ce dernier permettait des panoramas bien mieux définis tout en ne nécessitant que peu de post-traitement (Microsoft Image Composite Editor est "tout automatique"). De plus, le mode panorama n'est pas des plus accessible car noyé au milieu des modes scènes.
Vidéo
Vidéo 1080p - 50 i/s
Vidéo Haute Vitesse - 100 images par seconde
Vidéo Haute Vitesse - 200 images par seconde
Conclusion :
La vidéo du FZ200 est, non seulement performante, surtout en 1080p à 50 images par seconde, mais également entièrement paramétrable. L'adjonction possible d'un micro externe stéréo fera de ce bridge une caméra de choix pour pousser plus loin que la simple vidéo familiale. Seul l'AF s'est parfois montré lent. Il peut aussi manquer de discrimination (cf le zoom sur le clocher et le poteau) si on ne pense pas à affiner la zone AF via le bouton "Focus".
Astuce : les vidéos au format MP4 sont enregistrées directement dans le même répertoire que les images. Par contre, les vidéos au format AVCHD sont "cachées" dans le répertoire "\PRIVATE\AVCHD\BDMV\STREAM".