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| Nota : Nota : Ces tests sont à prendre avec toutes les précautions d'usage : je ne suis qu'un amateur et je ne dispose pas d'outils de test pointus. Les conclusions de mes tests ne reflètent que mon point de vue personnel. |
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 Piqué | Pour ce test, j'ai utilisé les réglages suivants :
- Mode : A
- Résolution : 12 Mp
- Sensibilité : 100 ISO
- Balance des blancs : Auto
- Contraste : Standard
- Saturation : Standard
- Netteté : +2
- Réduction du bruit : -2
- Stabilisation : Non
- Trépied + Télécommande RR-80
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Conclusion :
Le X-S1 est clairement attendu au tournant sur le piqué puisque, selon Fujifilm, il est équivalent à celui d'un reflex équipé d'un zoom trans-standard (18-2xx).
Au centre, rien à dire, le piqué est excellent sur l'ensemble de la plage focale, de la pleine ouverture jusqu'à f/8. Au-delà, la diffraction induit une légère perte de netteté. Cette baisse du piqué liée à la diffraction est beaucoup moins marquée sur le X-S1 que sur les autres bridges grâce à l'emploi d'un capteur plus grand.
Mais, c'est sur les bords et surtout dans les angles que le X-S1 déçoit. Le piqué n'y est pas du tout homogène et varie de façon importante en fonction de la focale. Aux focales extrêmes, pas de problème, le piqué est similaire au centre et donc, plutôt bon. Mais entre les deux, à pleine ouverture, il varie de moyen à mauvais avec parfois, un dédoublement de l'image laissant penser à une formule optique hasardeuse ou un désalignement d'un élément optique. La fermeture du diaphragme améliore les choses mais il faut parfois fermer à f/8 pour obtenir des angles convenables. Un constat difficilement acceptable pour un appareil de ce niveau.
Nota : j'ai contacté Fujifilm suite à ses essais pour leur faire part de mon étonnement. Etonnement partagé, puisque j'ai obtenu un nouvel appareil de test. Ce nouvel appareil s'est montré légèrement meilleur, notamment en télé-objectif, mais les défauts observés dans les coins sur le premier modèle étaient toujours présents (légèrement atténués à certaines focales).
Défauts optiques :
Une légère distorsion en barillet est visible en grand-angle et reste très légère jusqu'à 400mm. Au-delà, elle est parfaitement corrigée. Les aberrations chromatiques, quant à elles, sont quasi inexistantes sur l'ensemble de la plage focale et à peine perceptibles en position télé-objectif.
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Evolution du bruit et la désaturation des couleurs.
Réglages :
- Taille de l'image : 12Mp
- Mode : A
- Ouverture : F/4.5
- Netteté : +2
- Réduction du bruit : -2
- Contraste : Standard
- Saturation : Standard
- Stabilisation : Non
- Trépied + Télécommande RR-80
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LE MODE EXR SN (Priorité réduction du bruit) |
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Conclusion :
Côté gestion du bruit, le X-S1 ne parvient pas à creuser l'écart avec les bridges équipés de capteurs plus petits. Le bruit est invisible jusqu'à 800 ISO, valeur à laquelle on commence à percevoir un léger grain. Mais le traitement n'annihile pas les détails comme sur certains appareils concurrents. Au-delà, la perte de détails est proportionnelle à la sensibilité mais reste raisonnable. Les images sont parfaitement exploitables pour de petits tirages. La présence du format RAW permettra de nettoyer plus efficacement le bruit grâce à l'emploi de logiciels spécifiques (Silkypix, Lightroom, …).
Le mode EXR SN permet de grappiller quelques détails au prix d'une réduction par deux de la résolution.
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Exposition et influence de la mesure d'exposition | | Le X-S1 dispose de 3 modes de mesure de la luminosité. Pour ce test j'ai visé successivement une zone claire puis un zone sombre dans chacun des modes pour en vérifier l'impact. | |
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 | Zone claire visée |
|  | Zone sombre visée |
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 | Zone claire visée |
|  | Zone sombre visée |
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 | Zone claire visée |
|  | Zone sombre visée |
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Conclusion :
Comme sur les HSxx, la mesure d'exposition multizone a tendance à sur-exposer légèrement. Il sera parfois necessaire de corriger de 1/3 ou 2/3 d'IL. Le X-S1 ne dipose pas du mode de mesure "centrale pondérée" pourtant très commun sur de nombreux APN et bien pratique dans certaines situations (portrait par exemple). On trouve en revanche un mode "moyenne" propre à Fujifilm dont l'utilisation n'est pas des plus intuitive. |
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Démarrage | | L'appareil est disponible et prêt à prendre des photos en moins 3 secondes. |
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Autofocus | | La réactivité reste un des points forts de cet appareil avec un autofocus rapide et précis même en télé-objectif. Comme sur la plupart des appareils à « petit » capteur, le X-S1 peine en cas de faible luminosité. |
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Temps inter-clichés | | Les temps inter-clichés sont excellents et on peut allègrement enchaîner les clichés en moins d'une seconde. Le X-S1 descend même à moins de 0.7 secondes si on utilise la résolution moyenne (6Mpixels) et la mise au point manuelle. |
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Rafales | Les résultats en mode rafale sont, cependant, un peu plus mitigés. Le X-S1 voit, comme sur le HS30EXR, disparaître la limitation du nombre d'images en fonction de la vitesse. Il est maintenant possible d'enregistrer une rafale en continue. Mais le buffer du X-S1 est bien trop petit pour permettre un transfert rapide des images sur la carte SD. Au résultat, à la résolution la plus haute, la vitesse maximale n'est tenue que pendant quelques images, pour ensuite s'échelonner toutes les 0.7 secondes. Si on réduit la résolution, 16 images sont prises au rythme maximal puis les prises de vue s'enchaînent toutes les 0.4 secondes.
L'autre « défaut » du X-S1 en mode rafale, commun à beaucoup de bridge et notamment les Fujifilm, c'est de ne faire le point et la mesure d'exposition que sur la première image ; peu pratique lors de photos de sport, sauf si le sujet se déplace à une distance constante. Pour mémoire, le Panasonic FZ150 est capable d'une rafale à 5.5 images/seconde avec mise au point et mesure de l'exposition en continue.
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 | JPEG |
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 | RAW+JPEG |
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Conclusion :
Le X-S1 est un appareil plutôt réactif. Mais on était en droit de s'attendre à mieux sur un bridge Prémium car le X-S1 fait ici au mieux, jeu égal avec le FZ150, la référence du segment. L'absence de l'autofocus lors de la rafale fait tout de même désordre lorsque l'on souhaite venir chatouiller les reflex d'entrée de gamme. |
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Efficacité de la stabilisation (Photo) | Clichés pris à 624mm à 1/60s (zoom 100%).
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Conclusion :
Le X-S1 bénéficie d'une stabilisation optique, censée être plus efficace que la stabilisation mécanique par déplacement du capteur. Si elle permet de gagner quelques précieuses vitesses (2), elle s'est révélée bien moins efficace que celle du HS30EXR en téléobjectif. Et ce malgré une focale maximale moins élevée.
Nota : ce constat a été réalisé en studio et sur le terrain.
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Balance des blancs | | La balance des blancs automatique n'a pas montré de dérive majeure et le rendu des couleurs est fidèle. Six réglages préprogrammés sont disponibles ainsi que deux réglages manuel : une mesure manuelle et un mode paramétrable permettant de régler finement la température des couleurs. |
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 | Manuelle (Mesure) |
|  | Manuelle (5000K) |
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 | Automatique |
|  | Fin (Lumière du jour) |
|  | Ombrageux |
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 | Fluorescent 1 |
|  | Fluorescent 2 |
|  | Fluorescent 3 |
|  | Incandescent |
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Modes EXR DR | | Le mode EXR SN ayant été abordé plus haut et le mode EXR HR n'ayant pas grand intérêt (hors EXR auto évidemment), voyons comment se comporte le X-S1 en mode EXR DR. Ce mode, fusionne les photosites afin d'augmenter la dynamique du capteur. |
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Conclusion :
Ce mode semble apporter un léger gain. Mais il sera préférable de se limiter à DR400% :
- ce mode est disponible aussi bien en mode EXR qu'en mode PASM,
- l'augmentation du bruit au dessus de 400 ISO et la petite taille des images (6 Mpixels) ont tendance à masquer les détails et donc obtenir l'effet inverse de celui recherché.
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 Mode Mise au point Pro.
| La plupart des photographes souhaite à un moment ou un autre pouvoir réaliser des images avec "un fond bien flou". Le capteur du X-S1, bien que plus grand que les autres bridges et compacts, induit tout de même une grande profondeur de champ. Il faut donc jouer du zoom pour limiter cette dernière ce qui implique quelques contraintes : fermeture du diaphragme, cadrage, perspectives, ...
Pour palier à la grande profondeur de champ due au petit capteur, le mode Mise Au Point Pro, inauguré sur le HS20EXR, va prendre plusieurs photos en décalant la MAP puis fusionner ces clichés en une seule image. 3 niveaux sont paramétrables afin de "doser" le flou obtenu.
- Distance du sujet : 40 cm (de l'objectif)
- Focale : 110 mm
- Ouverture : f/4
- Distance du fond : 40 cm (du sujet)
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Conclusion :
Comme sur les HS20EXR et HS30EXR, ce mode est plutôt gadget et ne se substituera pas au une bonne gestion de la profondeur de champ même si cela est rendu difficile par la petite taille du capteur. Si ce mode semble faire sont travail sur de petites images, il impose quelques contraintes :
- il utilise la fusion d'images prises en rafale. Le sujet doit donc être absolument immobile pour que le traitement puisse le détacher correctement du fond,
- c'est un traitement "informatique". Il prend du temps (environ 3 secondes pour récupérer la main),
- lorsque le sujet visé et le fond sont trop similaire, le processus de "floutage" a tendance à déborder sur le sujet.
La taille maximum des images de ce mode est M ce qui implique une perte de détails significative du sujet visé. Ce mode est à réserver à des objets fixes qui se détachent bien du fond. Cela me semble trop restrictif pour une utilisation courante. Je pense qu'il vaut mieux jouer du zoom et du mode macro.
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 Mode Basses Lumières Pro.
| Ce mode permet de limiter le bruit en combinant 4 clichés pris en rafale. Comme pour le mode Mise au Point Pro, il ne sera utilisable que sur des sujets peu mobiles.
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Conclusion :
Le Mode Basse Lumière Pro, même s'il reste très inférieur au mode A à bas ISO en terme de qualité d'image, s'avère toujours aussi efficace et améliore les images prises en basse lumière à hauts ISO en limitant l'impact du bruit. |
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Panorama | | Comme sur les modèles précédents, le X-S1 dispose d'un mode Panorama par balayage qui peut s'avérer pratique et ludique. |
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 | 120° |
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 | 180° |
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 | 360° |
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Conclusion :
Malgré une définition maximale verticale de 1080 pixels, les panoramas par balayage du X-S1 sont de bonne qualité, les zones de chevauchement étant pratiquement invisibles. Bien évidemment la fusion de clichés individuels via un logiciel tiers ( Microsoft ICE par exemple) permettra d'obtenir de meilleurs résultats. Le X-S1 dispose également d'une option "Panorama Circulaire" qui permet de redresser les perspectives et d'obtenir un image moins déformée. Si cette déformation n'est pas franchement visible sur les panoramas de paysages, en revanche elle prend tout son sens sur les panoramas en milieu "confinés" (architecture, intérieur, ...).
Nota : comme on peut le constater sur les panoramas en exemple, le X-S1 souffre d'un défaut optique très pénalisant en panorama : un flare bleuté apparaît au milieu des images dès lors que l'on vise ou que l'on s'approche d'une zone très lumineuse (soleil, ...). |
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