Test du Nikon Coolpix P500 - Performances



 


 
Nota : Ces tests sont à prendre avec toutes les précautions d'usage : je ne suis qu'un pauvre amateur et je ne dispose pas d'outils de test pointus. Les conclusions de mes tests ne reflètent que mon point de vue personnel
 

Piqué

Pour ce test, j'ai utilisé les réglages suivants :

  • Mode : A
  • Format d'image : JPEG
  • Qualité d'image : Fine
  • Sensibilité : 160 ISO
  • Balance des blancs : Auto
  • Contraste : Normal
  • Saturation : Normale
  • Netteté : +2
  • Réduction du bruit : Auto
  • Stabilisation : Off
  • Trépied + retardateur 2 secondes

Nota : L'appareil est en v1.00

22.5 mm

Centre

Bord

40 mm

Centre

Bord

145 mm

Centre

Bord

810 mm

Centre

Bord


Conclusion :

Le piqué est très bon et assez homogène sur l'ensemble de la plage focale, et ce, dés la pleine ouverture. Il n'y a que sur les bords en grand angle et aux longues focales qu'on note une légère perte de netteté. Chose étonnante cependant : habituellement, fermer le diaphragme d'un ou deux crans permet d'améliorer le piqué. Sur le P500, il semble que ce soit le contraire qui se produise. La diffraction semble intervenir très tôt.
On peut également remarqué une bonne correction des aberrations chromatiques sauf en position télé où elles sont plus marquées.

Montée en ISO

Evolution du bruit et la désaturation des couleurs.

Réglages :
  • Taille de l'image : 12Mp
  • Qualité : Fine
  • Mode : A
  • Ouverture : F/4.5
  • Réduction du bruit : Auto
  • Contraste : Normal
  • Saturation : Normale
  • Netteté : +2


Conclusion :

La gestion du bruit est assez bonne, le bruit étant bien éliminé par le traitement de réduction du bruit dont l'impact ne commence à être vraiment  visible qu'à partir de 800 ISO. Les 2 valeurs hautes sont à réserver à de petites images car ce traitement est assez marqué à partir de 1600 ISO, les images perdent en piqué et en saturation.
Ce traitement de réduction du bruit est d'ailleurs assez étonnant :
  • il n'est pas désactivable alors que certains logiciels (Noiseware, Lightroom, …) sont assez performant sur la suppression du bruit, en tout cas meilleurs que les logiciels internes des APN.
  • en automatique il s'active pour de petites vitesses d'obturation (aucune valeur n'est donnée dans la documentation) alors que sur activé, il fonctionne pour des vitesses d'obturation inférieures à 1/4s : où est donc la différence ?
Un autre point étonnant de la gestion du la sensibilité concerne les plages " automatiques ". Les réglages sont tout sauf explicites :
  • automatique : 160-800 ISO
  • sensibilité élevée auto : 160-1600 ISO
  • plages fixes : 160-200 ISO ou 160-400 ISO.
Tous ces modes sont redondants et peu pratiques à utiliser. Un réglage " min-max " serait bien plus pertinent. A noter tout de même que le mode " sensibilité élevé auto " donne accès au réglage de la vitesse d'obturation minimale, très pratique pour éviter des vitesses trop basses et donc des photos ratées si on n'a pas été attentif sur la vitesse.

Exposition

Cliquez pour agrandir l'imageL'exposition est plutôt bonne malgré un mode de mesure multizone qui a tendance à légèrement sous-exposer les scènes à fort contraste.
Mais l'écran LCD très bien définit permet de contrôler cette exposition qui pourra être peaufinée à l'aide de la correction d'exposition.
Pour affiner l'exposition, le P500 dispose de nombreux modes de mesure supplémentaires : spot, moyenne et pondérée centrale.
On peut par contre s'étonner de l'absence du verrouillage de l'exposition, ni via un bouton dédié, ni même via le menu. Une fonction pourtant bien pratique lorsque la scène est contrastée et que le sujet ne se trouve pas au centre de l'image.

Plage dynamique

Pour permettre de conserver un maximum de détails sur les images très contrastées, le P500 propose la technologie Nikon d'extension de la plage dynamique : D-Lighting.
1 - D-Lighting Désactivé
2 - D-Lighting Acitvé (élevé)
Ce mode est efficace mais à utiliser avec précautions car il a tendance à faire ressortir le bruit de l'image bien qu'elle soit prise à faible sensibilité

Réactivité

Compte tenu de la petite ouverture en grand-angle et de la plage focale, on pourrait s'attendre à voir l'autofocus montrer des signes de faiblesse comme s'est souvent le cas sur les appareils disposant d'un gros zoom. Mais il s'est avéré, bien au contraire, très rapide et surtout assez précis, même en téléobjectif. Comme la plupart des APN, il devient hésitant en faible luminosité ou lorsque le sujet est peu contrasté.
Petit point faible : les distances de mise au point minimales ne permettent pas d'utiliser le zoom sur des sujets trop proches pour détacher un sujet du fond par exemple. De même, il est nécessaire passer par le mode scène "gros plan " pour bénéficier de la macro à 1cm ce qui n'est pas vraiment pratique.
La mise au point manuelle est assistée grâce à une loupe qui s'affiche au centre de l'écran LCD. Étrangement, elle n'exploite pas la totalité des 921kpixels de l'écran.
Le P500 est globalement assez réactif. En mode simple, on peut enchaîner les clichés toutes les 1,9 secondes si l'autofocus est en route. C'est correct sans être particulièrement rapide. Ce chiffre descend à 1,4 secondes si la mise au point est effectuée (MAP manuelle). Les concurrents (HX100v ou HS20) font mieux avec des temps inter-clichés proches de la seconde (avec AF).
En mode rafale il ne faut que 6,5 secondes au P500 pour traiter et enregistrer les 5 images d'une rafale à haute vitesse (8 i/s) et une vingtaine de seconde pour les 25 images d'une rafale lente (1,8 i/s). A noter que malgré une carte SD SanDisk Classe 6 Extrème III (20Mo/s), le P500 a marqué le pas à la vingtième image.

Balance des blancs

La balance des blancs automatique a donné de bons résultats et a rarement été prise en défaut. Certaines réglages nécessitent de se rendre dans un sous-menu. Nikon aurait pu nous économiser 2 clics inutiles en alignant simplement les différents réglages les uns au dessus des autres.

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Manuelle

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Automatique

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Ensoleillé

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Nuageux

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Incandescent

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Fluorescent 1

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Fluorescent 2

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Fluorescent 3

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Flash

Modes assistés


De nombreux modes scènes viendront à la rescousse des réfractaires aux réglages.
Le P500 dispose également d'un mode Optimisation des images qui force certains réglages afin d'obtenir un rendu spécifique (image plus douce, plus saturée, ...).
C'est notamment dans ce mode (bien caché il faut l'avouer) qu'on trouvera les réglages de Couleur, Ton et Netteté.

Modes Panorama


Comme la plupart des appareils modernes, le P500 dispose d'un mode panoramique par balayage. Un mode ludique et efficace mais donnant des images de définition réduite.



Panorama 180°

Panorama 360°

Pour obtenir des panoramiques de meilleure qualité, rien ne vaut la fusion de plusieurs clichés pris à pleine résolution, opération souvent hasardeuse car, à moins de disposer d'une tête panoramique, les clichés sont pris " au jugé ". Mais le P500 dispose d'une option très intéressante : le panoramique assisté. Non seulement il prend des images à résolution maximale, mais il permet également de faire apparaître une partie de la photo précédente qu'on fera " chevaucher " grâce à l'écran avec la scène visée pour réaliser des enchaînements quasi-parfait. Les clichés pourront ensuite être assemblés avec le logiciel Arcsoft PanoramaMaker fournit.

Exemple de panorama vertical réalisé avec le mode panoramique assisté et assemblé avec Microsoft ICE.
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Vidéo

La vidéo n'est pas en reste avec un enregistrement en 1080p 30 i/s. Elle est de bonne qualité mais la stabilisation à bien du mal à contrer les micro-mouvements lorsqu'on flirte avec les 800mm. L'AF s'est révélée rapide mais pas toujours précis, l'APN ayant eu du mal à faire le point à fond de zoom malgré un sujet très contrasté. On pourra aussi s'amuser avec les super-ralentis à 240 i/s.

 
La stabilisation vidéo est uniquement numérique et a bien du mal à contrer les mouvements du photographe aux longues focales. C'est dommage lorsqu'on voit son efficacité en photo.
Aux longues focales, l'emploi d'un trépied ou d'un monopod est chaudement recommandé.
 


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