Nota :Nota : Ces tests sont à prendre avec toutes les précautions d'usage : je ne suis qu'un amateur et je ne dispose pas d'outils de test pointus. Les conclusions de mes tests ne reflètent que mon point de vue personnel.
Piqué
Pour ce test, j'ai utilisé les réglages suivants :
Mode : M
Format d'image : JPEG - 16 Mp
Qualité d'image : Fine
Sensibilité : 100 ISO
Balance des blancs : Manuelle
Saturation : 0
Contraste : 0
Netteté : +2
Réduction du bruit : -2
Stabilisation : Off
Trépied + retardateur
Nota : L'appareil est en v1.00
24 mm
Centre
Bord
Centre
Bord
Centre
Bord
Centre
Bord
Centre
Bord
50 mm
Centre
Bord
Centre
Bord
Centre
Bord
Centre
Bord
Centre
Bord
300 mm
Centre
Bord
Centre
Bord
Centre
Bord
1000 mm
Centre
Bord
Centre
Bord
Centre
Bord
Conclusion : Au centre, le piqué du HS50 est bon dès la pleine ouverture quelle que soit la focale. La fermeture du diaphragme n'apporte pas d'amélioration notable et finit par générer une chute du piqué autour de f/5.6 (diffraction). f/11 devra être réservé à des usages spécifiques (filé d'eau par exemple) car la diffraction annihile méthodiquement le piqué. On ne note pas d'amélioration notable par rapport au HS30EXR. Dans les angles, le piqué n'est pas homogène : excellent (au moins aussi bon que le centre) à peu près partout, on note un gros défaut sur la partie en haut à gauche avec un dédoublement de l'image faisant penser à un flou de bougé. Ce problème n'est réellement visible qu'aux alentours de 50 mm et s'estompe avec la fermeture du diaphragme d'un cran. Même s'il n'est pas particulièrement gênant, Fujifilm semble avoir encore des progrès à faire sur ses optiques de bridges. Et, comme le test "multi-exemplaires" du X-S1 l'avait déjà relevé, il est probable que ce petit défaut dépende du modèle (voire ne soit pas situé au même endroit).
Défauts optiques : La distorsion en barillet est très marquée jusqu'à 300 mm : entre 1.5% à 24 mm et 1% à 300 mm. Au delà, elle devient bien moins gênante et imperceptible à partir de 600 mm Les aberrations chromatiques sont parfaitement traitées et inexistantes sur l'ensemble de la plage focale. Un grosse progression par rapport aux modèles précédents.
Montée en ISO
Evolution du bruit et la désaturation des couleurs.
Pour ce test, j'ai utilisé les réglages suivants :
Mode : A
Format d'image : JPEG - 16 Mp
Qualité d'image : Fine
Sensibilité : 100 ISO
Balance des blancs : Manuelle
Saturation : 0
Contraste : 0
Netteté : +2
Réduction du bruit : -2
Stabilisation : Off
Trépied + retardateur
Nota : L'appareil est en v1.00
Conclusion : On retrouve une gestion du bruit très similaire à celle des précédents modèles Fujfilm, à savoir un bruit qui apparaît dès 200 ISO, comme sur le HS30EXR. Il n'est cependant pas visible sur des tirages A4 et commence à devenir gênant à partir de 800 ISO. Il reste suffisamment fin pour que l'image conserve des détails et que les logiciels de traitement le corrige convenablement. Les choses se gâtent à partir de 1600 ISO. Mais, contrairement au HS30EXR ou la correction du bruit faisait cruellement chuter la netteté, ici les détails reste présents bien que noyés dans le bruit. Les sensibilités extrêmes 6400 et 12800 ISO sont à utiliser en toute connaissance de cause et en dernier recours.
En résumé, au dessous de 400 ISO, pas trop de souci à se faire, le bruit est présent mais pas gênant pour un tirage A4. Au delà, il conviendra de corriger ses images (même les JPEG) avec un logiciel de traitement ou de forcer sur la réduction du bruit du HS50EXR au dépend des détails.
Exposition et influence de la mesure d'exposition
Multiple
Zone claire visée
Zone sombre visée
Moyenne
Zone claire visée
Zone sombre visée
Spot
Zone claire visée
Zone sombre visée
Conclusion : Comme sur les modèles précédents, la différence entre la mesure multizone et la mesure moyenne est plus que ténue pour ne pas dire nulle. Quel intérêt de conserver cette mesure qui n'a pas de sens ? Pourquoi ne pas faire profiter les utilisateurs d'une mesure centrale pondérée ? On remarque tout de même que la mesure mutlizone, régulièrement mise en cause sur les modèles antérieurs pour générer une sur-exposition de 0.7 IL environ, semble plus juste sur le HS50EXR. Un bon point. La mesure spot permettra de modeler l'ambiance lumineuse d'une scène.
Réactivité
Démarrage
Il faut moins d'une seconde au HS50EXR pour se mettre en route. Comptez 1s environ entre l'allumage de l'appareil et la prise de la première photo. C'est très rapide et ce, que l'on parte du repos absolu ou que l'on sorte du mode veille. Le HS50EXR est sans doute un des bridge les plus rapide dans ce domaine.
Autofocus
L'autofocus du HS50EXR est non seulement très rapide mais également très discriminant. La mise au point est quasi instantanée quelle que soient les conditions de luminosité. Contrairement à certains appareils, il ne se fait que rarement piégé par les éléments alentours lors de l'utilisation de l'AF centré. Il est clair que l'AF hybride du HS50EXR apporte un confort rare dans ce segment.
Latence au déclenchement
Depuis le test du HX200v, j'ai bricolé un système permettant de démarrer un chronomètre simultanément au déclenchement. Cet outil permet d'obtenir une bonne idée du temps de latence qui sépare le déclenchement de la prise de vue réelle de la photo.
Le HS50EXR montre une très bonne réactivité et des temps très courts entre déclenchement et prise de vue.
Temps inter-clichés
Ce test, au protocole discutable, a tout de même l'avantage de montrer la réalité du temps inter-clichés puisque ça n'est pas une machine qui est aux commandes, mais moi, avec tous les ratés possibles au déclenchement et un temps de réaction "humain".
Protocole : J'ai réalisé une série de x shoot sur 30 secondes en JPEG (avec et sans autofocus), RAW puis en RAW+JPEG, dans la taille d'image le plus grande (16 Mp) puisque c'est la plus pénalisante de par la quantité d'information à enregistrer. J'ai ensuite calculé la moyenne des temps entre 2 photos.
La carte SD utilisée est une Sandisk Extrème UHS-1 45Mo/s.
Le HS50EXR propose une très bonne réactivité, dans la fourchette haute du segment. Il faut "bémoler" les résultats en RAW+JPEG et RAW car ils sont biaisés par le protocole (moyenne sur 30 images environ) :
en RAW, les 10 premiers clichés s'enchaînent toutes les 0.9 s environ puis le rythme tombe à 1.3 s,
en RAW+JPEG, les 8 premiers clichés s'enchaînent toutes les 0.9 s environ puis le rythme tombe à 1.6 s.
Ces temps sur 8 ou 10 images sont tout à fait corrects pour une utilisation "normale" (on n'enchaîne que très rarement (voire jamais !) 30 shoots unitaires d'affilé). Cela autorise l'emploi du RAW en toute circonstance, la différence avec le JPEG seul étant minime.
Rafales
J'ai réalisé ce test sur 15 secondes, puisqu'une rafale se fait de façon ponctuelle et lors d'un instant assez court, en mode A et réglages standards par ailleurs. J'ai utilisé les 2 vitesses les plus élevées pour des images de bonne résolution.
JPEG - Cliquez pour agrandir
Le HS50EXR respecte les caractéristiques définies par Fujfilm pour les vitesses les plus rapide. Dès que le buffer est plein (entre 1 et 2 secondes) les clichés s'enchainent à une rythme moins soutenue tant que l'on garde le doigt sur le déclencheur. En gros, pour 16 Mpixels, toutes les 0.4s et pour 8 Mpixels, toutes les 0.2s. Des temps très courts.
RAW+JPEG - Cliquez pour agrandir
Dès que le RAW est activé, la réactivité en pâtie. Normal puisque la quantité d'informations à enregistrer grimpe en flèche. Il faudra se contenter de vitesses plus faibles pour seulement 5 images au rythme le plus élevé. Ensuite les clichés s'enchaîneront toutes les 1.4s environ.
Conclusion : Même s'il ne rivalise pas encore avec un FZ200, le HS50EXR offre une excellente réactivité, bien supérieur à celle de son prédécesseur, le HS30EXR.
MAIS (je le mets en gras car c'est un gros "mais") Fujifilm n'est pas allé au bout de son raisonnement sur la rafale : la mesure d'exposition et la mise au point sont faites uniquement sur la première image. Là ou un FZ200 permet une rafale à 5.5 i/s avec AF et mesure de lumière, le HS50EXR capitule et revient 4 ans en arrière avec le même système de rafale qu'un HS10. C'est d'autant plus rageant que l'AF est très rapide et cela interdit tout simplement quelques images "sportives" pour peu que le sujet se rapproche trop vite du photographe. Par contre, cela aura peu d'impact si le sujet se déplace à distance constante (sauf pour la mesure de lumière).
Efficacité de la stabilisation en Photo
Les clichés ci-dessous ont été réalisés à 1000mm et 1/50ème de seconde :
le premier sans stabilisation, sur trépied avec retardateur
le second sans stabilisation, à main levée en utilisant le viseur
le troisième en activant la stabilisation, à mains levées et en utilisant le viseur
Trépied - Stab Off
Mains levées - Stab Off
Mains levées - Stab On
Conclusion :
La stabilisation optique du HS50EXR est diablement efficace et dépasse les 4 vitesses de gain. C'est rassurant pour l'utilisation des longues focales.
Efficacité de la stabilisation en Vidéo
Test de la vidéo à main levée sans et avec stabilisation.
Panorama
Cliquez sur l'image pour agrandir
360°
180°
120°
Conclusion :
Le mode panorama automatique du HS50EXR est classique. La définition verticale reste modeste (1080) et les zones de chevauchement discrètes. C'est suffisant pour des petits panoramiques destinés à un affichage web, mais ceux qui souhaitent faire des tirages papier de grande taille passeront raisonnablement par une série de clichés unitaires et un logiciel d'assemblage (Microsoft Image Composite Editor est "tout automatique" et gratuit).
Vidéo
Vidéo 1080p - 50 i/s
Conclusion :
La vidéo du HS50EXR est de bonne qualité et la stabilisation efficace. Reste l'autofocus qui, comme le montre la vidéo, n'est pas toujours au mieux et se fige. C'est bien dommage car, comme on le voit dans la deuxième partie, il est relativement véloce et précis. On pourra s'en passer et préférer la mise au point manuelle, facilement exploitable grâce à la bague de mise au point. Nota : le "focus peeking" n'est pas disponible en vidéo. Il manque toujours un système permettant de réaliser ponctuellement le point en vidéo. On se retrouve donc avec 3 choix :
AF continu (C) : comme son nom l'indique, le point est fait en continu lors de l'enregistrement. C'est celui utilisé lors de cette vidéo.
AF simple (S) : le point est fait au démarrage de l'enregistrement et n'évoluera plus. Idéal pour des sujet lointains ou un paysage.
Focus Manuel (M) : la mise au point est effectuée grâce à la bague de MAP. Pratique pour des effets de flous.