Retour sur le Web2Day 2014 - Digital Festival de Nantes



 

Retour sur le Web2day 2014 de Nantes


Il n'y a pas que la photo dans la vie ! Depuis ma nouvelle orientation professionnelle, j'avoue être à la recherche d'un métier qui me passionnera autant que les deux derniers. Moi qui suis un « touche à tout », il me semble que le milieu du web, dans toute sa diversité, correspond parfaitement à mes souhaits : on y côtoie la programmation, le design, l'ergonomie, l'informatique (forcément), le marketing et même (souvent) la photo.
Finalement le web c'est l'Art et le High-Tech flirtant dans un même périmètre.
Et même si le net a explosé ces dix dernières années, c'est un segment en expansion et en perpétuelle mutation, inventant chaque année de nouveaux modèles économiques et les spécialités qui y sont associées


C'est donc avec curiosité que nous nous sommes rendus (votre serviteur et Glenn Vigouroux, mon partenaire sur S&F Photo) au « Digital Festival » - lire « digitaule festivaule » -  de Nantes : le Web2Day.

Né en 2009 sous l'impulsion de l'association Atlantic 2.0, ce festival est devenu en 5 ans un des principaux évènements web en France, passant de 300 participants lors de sa première édition en 2009, à plusieurs milliers (à la louche) pour cette édition 2014.

La première chose qui m'a frappée, c'est le prix du billet d'entrée : 80€ pour une journée et jusqu'à près de 200€ pour le pass 3 jours. Vu de l'extérieur, ça peut paraître cher, limite élitiste. Mais à y regarder de plus près, c'est aussi lié au monde autour duquel gravite cet évènement : celui des start-up. Quand on se bat pour des levées de fonds de plusieurs millions d'euros, on n'est pas à quelques centaines d'euros près pour avoir une vision « à jour » du secteur et dégoter quelques pistes pour améliorer son projet.
A mon sens, c'est peut-être une erreur. Le prix est bien souvent un frein à la démocratisation. Pour moi, un « festival » se doit d'être ouvert vers les autres et ne doit pas être une opportunité de se passer de la pommade entre pionniers. De la même façon, je trouve qu'il y manque un vrai pool lié au recrutement où se côtoieraient jeunes étudiants à la recherche de stage ou fraîchement sortis  de l'école et moins jeunes en quête d'une seconde carrière à challenge dans un milieu passionnant.
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Lorsqu'on arrive sur place, on comprend mieux ce tarif élevé : l'organisation est réglée comme du papier à musique.

Tout d'abord les lieux : le Stéréolux (pour les shows) et le Trempolino (pour les débats), des espaces modernes et bien conçus situés en plein cœur de Nantes avec toutes les commodités à proximité. Ensuite les intervenants, spécialistes dans leurs domaines, entrepreneurs, designers, banquiers, … on voit tout l'étendue des spécialités touchant de près ou de loin au web. Alors oui, certains s'emballent sur leur résultats pharaoniques plutôt que de donner des pistes sur comment les atteindre ou d'autres s'émerveillent de leur propre réussite internationale en incluant un mot sur deux en anglais. « What ever » comme ils disent, on sent une synergie extrêmement positive ressortir de ce panel digital hétéroclite.

Après s'être levé aux aurores, avoir avalé les kilomètres à une vitesse vertigineuse (oui, pour ma petite Fiesta 110 km/h est une vitesse vertigineuse !), fait trois fois le tour du pâté de maison pour trouver le parking et fait trois fois le tour des bâtiments pour trouver l'entrée, nous voilà donc installés dans un amphi bondé, flashback sur mes années de fac. Et là, se joue devant nous un mini-show à l'américaine, sorte de Keynote Apple à l'échelle 1/48ème (les maquettistes me comprendront).






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Nous commençons doucement avec des sujets (choisis à l'avance car le festival se déroule dans 3 salles simultanément) que nous connaissons : les réseaux sociaux et leurs enjeux commerciaux. Twitter et Pinterest sont au programme et nous découvrons des possibilités que nous soupçonnions sans réellement en comprendre la mise en place et les résultats. Deux excellentes présentations.
Comme il faut jouer des coudes pour accéder à une place assise, nous décidons de rester entre les deux présentations pour l'alléchante « Bienvenue dans l'internet des clients ». Là, c'est une grosse déception. La présentation tourne au nombrilisme et on comprend vite que les clients, c'est nous !
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Après une pause déjeuner pour reprendre des forces, nous tentons la salle Micro avec « La révolution mobile, où en est-on ? » et « La convergence du mode off line et du mode on line ». Encore une belle découverte. Ces deux conférences finalement très proches dessinent les grandes lignes de l'avenir du commerce où le mobile agit comme un outil supplémentaire à l'intérieur même des magasins et où le paiement nomade n'est plus de la science-fiction.

Nous décidons de changer de décor : direction de Trempolino pour des débats orientés ressources humaines. Si le format est très plaisant, les discussions le sont un peu moins pour les néophytes  que nous sommes, peut-être plus en attente de pistes pour entrer dans le milieu du web que d'écouter professeurs et chasseurs de tête discuter de la mutation de leur profession. Mais pas de raccourci hâtifs, nous n'avons vu qu'un tout petit échantillon.

Une bonne nuit de sommeil réparatrice et nous reprenons notre marathon le jeudi en commençant par « Content and responsive design » par Vitaly Friedman, in english of course. Génial ! Typiquement ce que j'attends d'un bon orateur : fluide, précis, des exemples concrets et un poil d'humour.
Nous restons donc dans la salle Maxi (pour rester assis !) et écoutons avec attention deux CEO (et oui, nous aussi il faut qu'on adopte le même langage – PDG en gros) de start-up nous raconter leurs aventures. Mais si je restais sur mes gardes en ayant peur que ça tourne au narcissisme, je suis surpris par les récits de ses entrepreneuses à l'énergie sans limite. La matérialisation du « If I can make it there, i'll make it anywhere » comme chantait Sinatra. Ça donne envie.

S'ensuivent deux conférences/débats très intéressants sur la French Tech plus orientées vision des compétences françaises vues de l'étranger, qui clôturent notre matinée.
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Retour en début d'après-midi pour « Comment convaincre les investisseurs ? » où nous nous efforçons à décrypter un langage spécifique à la finance : VC, board, Q4, …

Puis, nous découvrons le  « Growth Hacking », terme à la mode indiquant « la capacité à booster sa croissance par des moyens détournés ». Encore une fois, un excellent moment.

Pressé par le temps et un peu abrutis de toutes ces conférences, nous décidons de partir mais assistons tout de même, sorte de baroud d'honneur, à la conférence sur « les nouvelles interfaces digitales » par François Le Pichon. Encore une fois, génialissime ! Une présentation fluide et très bien animée sur nos futurs « outils » de tous les jours.
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Voilà, nous rentrons donc et profitons du trajet pour poursuivre le débat avec une certitude en tête : c'est vers le web que nous voulons orienter nos carrières. Certes nos parcours et nos âges sont diamétralement opposés mais l'énergie qui se dégage du milieu du web et des hautes technologies est communicatrice et, à mon avis, la motivation ne dépend pas de l'âge.

Vivement l'année prochaine !

 
PS :  Pour ceux qui s'inquiéteraient, 3 tests de matériel photo sont en cours de réalisation : un compact superzoom et deux rotules panoramiques. Je manque juste un peu de temps.


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